Bien vivre après un deuxième AVC
Bien vivre après un deuxième AVC

On compte aujourd’hui en France 130 000 nouveaux cas d’accident vasculaire cérébral par an, ce qui en fait la première cause de handicap acquis de l’adulte et la troisième de décès. Même si les conséquences peuvent être très lourdes, lorsque les patients sont pris en charge à temps une possibilité importante de récupération existe. La première année suivant un accident vasculaire cérébral est décisive et il est nécessaire d’être suivi par une équipe de médecins spécialisés. Quels spécialistes consulter ? Comment faire après un deuxième AVC ? A qui en parler ? Autant de questions qu’il est normal de se poser et auxquelles nos médecins tentent de répondre…

F. a posé la question suivante :

« Est-il possible de vivre encore une vie normale après un deuxième avc ? Malgré l’aide de tous, je perds tout espoir de jour en jour… Aidez-moi ! » 

Voici la réponse de notre médecin :

Bonjour,

Je vous remercie de votre émouvante question qui implique plusieurs niveaux de réponse.

Déjà, ce qu’il est important de comprendre c’est que même s’il s’agit d’un deuxième AVC, vous gardez une possibilité importante de récupération. Surtout durant la première année qui suit l’accident.

La récupération suite à un accident vasculaire cérébral dépend de l’activité que l’on vous propose. C’est pourquoi l’orthophonie et la kinésithérapie sont importantes, mais aussi la marche et les discussions que vous pourriez avoir avec vos proches.

Il est aussi très important de « nourrir » vos neurones par des vitamines indispensables à leur bonne santé à savoir la vitamine B1 et B6 trop souvent oubliées dans les prescriptions.

Il faut bien entendu contrôler attentivement vos facteurs de risque cardio-vasculaires en particulier une éventuelle hypertension artérielle.

Sur le plan psychologique, il est évident que vous ne pouvez plus demeurer seul face à cette angoisse qui est la vôtre et que vous devez vous faire aider. C’est indispensable ! Vous devriez pouvoir bénéficier de l’aide d’un psychothérapeute pour parler de votre désespoir.

Vous vivez une situation difficile, il faut vous armer de patience et de courage et suivre scrupuleusement votre programme de rééducation.

Docteur Wilfrid ECUER


 

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