L’accident vasculaire cérébral, AVC dans le langage courant, est dû à un problème d’irrigation du cerveau. C’est une pathologie grave, très rependue en France, qui survient les ¾ du temps chez des personnes âgées. En effet, 75% des AVC surviennent chez des personnes de 65 ans et plus notamment les femmes qui sont plus sujettes à ce type d’accidents.
L’accident vasculaire cérébral représente en France :
- La première cause de handicap chez l’adulte
- La deuxième cause de démence (après Alzheimer)
- La troisième cause de mortalité
Il peut se manifester sous différentes formes :
L’obstruction d’une artère (accident ischémique) : l’artère se bouche et provoque ainsi un infarctus cérébral. Le manque d’oxygène et d’éléments nutritifs provoque la mort des cellules nerveuses entraînant des séquelles corporelles plus ou moins graves selon l’intensité de l’attaque
- La rupture d’une artère (accident hémorragique) : l’artère éclate et provoque ainsi
une hémorragie cérébrale. L’hématome compresse le cerveau ce qui va entraîner une destruction des cellules nerveuses
- Le mini AVC : c’est un cas d’AVC moins grave car il résulte d’une obstruction du cerveau qui se résorbe naturellement. ATTENTION : ce cas d’AVC prévient souvent d’une autre attaque cérébrale, si le cas se présente, il est important de consulter un médecin de toute urgence
Comment éviter un AVC ?
Il existe plusieurs facteurs à risque pour prévenir d’un accident vasculaire cérébral. Parmi les principaux, on compte :
- L’hypertension artérielle : elle se manifeste par une tension très élevée et est un des facteurs principaux de l’AVC
- Le tabagisme : fumer régulièrement peut entraîner de graves conséquences sur la santé et constitue un risque pour les accidents vasculaires cérébraux, infarctus ou autres maladies cardiovasculaires
- L’anévrisme : la présence d’un anévrisme (petite poche au niveau de l’artère due à une dilatation de celle-ci), est un facteur à haut risque pour les accidents vasculaires cérébraux. En effet, la rupture de l’anévrisme est un cas fréquent chez les personnes victimes d’AVC, environ 10 % en sont victimes
- L’hypercholestérolémie : un haut taux de cholestérol est également dangereux.
Tout comme un haut taux de glycémie pour les personnes atteintes de diabète
- Risques antérieurs familiaux : une personne dont un membre de la famille aurait déjà subi un AVC est plus sujette qu’une personne qui n’en a pas. Il est nécessaire de redoubler de vigilance et d’adopter un mode de vie sain
Il existe néanmoins plusieurs conseils à suivre afin d’éviter un AVC :
- Avoir une alimentation équilibrée : il est important de manger sainement afin de maintenir un poids correct : 5 fruits et légumes par jour, éviter les aliments trop gras, privilégier les viandes blanches et le poisson. L’alimentation équilibrée s’applique également à tous les problèmes cités précédemment : cholestérol, diabète, hypertension etc.
- En cas de cholestérol ou de diabète : il ne faut pas se contenter de prendre un traitement adapté mais aussi, et surtout, il est nécessaire adapter son alimentation afin qu’elle soit moins riche en mauvaises graisses ou glucose
- En cas d’hypertension artérielle, il est important de réduire sa consommation de sel (moins de 6g par jour)
- Pratiquer une activité physique sportive : Environ 30 minutes par jour suffisent pour garder la forme et éviter la sédentarité. Pour les moins sportifs : privilégier la marche ou le vélo à la voiture, les escaliers aux ascenseurs, le jardinage, le ménage …
- Arrêter de fumer : il suffit d’une cigarette par jour pour provoquer des risques d’attaques vasculaires cérébrales. Le mieux est d’arrêter totalement de fumer
- Boire un verre de vin par jour : c’est très bon pour le cœur mais attention à ne pas en abuser (maximum 2 verres).
Comment reconnaître les symptômes d’un accident vasculaire cérébral ?
Différents symptômes peuvent être très alarmants. Dès apparition d’un ou plusieurs de ces symptômes, il est nécessaire d’appeler très vite les urgences, les pompiers ou de vous rendre à l’hôpital le plus proche :
- Problèmes pour s’exprimer, formuler une phrase, ou confusion,
- Perte soudaine de la mémoire : incapacité à reconnaître une personne etc.
- Troubles de la vision ou perte totale
- Perte d’équilibre, étourdissement
- Perte de la sensibilité entrainement un soudain engourdissement
- Perte de la motricité
- Paralysie partielle : visage, bras, jambes ou même un côté du corps
Que faire en cas d’AVC ?
Dès l’apparition d’un des symptômes précédemment cités, il n’y a qu’un seul réflexe à avoir : appeler le SAMU ou les pompiers, de toute urgence. Il faut savoir que l’AVC doit être idéalement traité dans la 1ère heure où il survient. Dans ce type de pathologie, chaque minute, chaque seconde est importante car, plus le temps passe, plus des millions de cellules « meurent » dans le cerveau. Le cerveau étant le moteur de notre corps, dirigeant chaque infime partie de celui-ci, ses conséquences peuvent être très graves et irréversibles. Il est donc nécessaire de le traiter le plus rapidement possible. Au-delà de 4h30, dans le cas d’un accident ischémique, le traitement n’est plus applicable.
Quels traitements pour l’AVC ?
Dès l’arrivée à l’hôpital, de nombreux moyens médicaux sont déployés afin de trouver, dans un premier temps, la cause de l’AVC. Il est donc nécessaire d’effectuer : un scanner
cérébral, une IRM, un électrocardiogramme/échographie cardiaque etc.
En cas d’accident ischémique, une « thrombolyse » sera réalisée afin de résorber et dissoudre le caillot présent dans l’encéphale – contenu de la boite crânienne.
En cas d’accident hémorragique, le but de l’intervention sera de stopper le saignement afin de retirer l’hématome qui comprime le cerveau.
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